lundi 19 mars 2012

Egypte 2012 : Départ et arriver en Egypte

Jour 1 : 

Départ pour l’Égypte

   Comme d'habitude, nous devons aller chez ma sœur près de Bordeaux pour lui laisser notre voiture (on habite à 200km) et qu'elle nous serve de chauffeur pour aller à l'Aéroport comme à chaque voyage. Nous avons notre avion en début d'après-midi pour aller au Caire avec escale à Amsterdam (Schiphol). Aucun problème durant le vol avec KLM comme d'habitude. 

Jour 2 :

Arrivée au Caire

   Arrivée au Caire à minuit. On change 500€ chacun en Livre Égyptienne (c'est trop, mais on le saura uniquement à la fin du voyage) et le VISA à 15$. Jusqu'à là, pas de problème mais tout de suite après, première emmerde avec les locaux. On était prévenu que l'arnaque en Égypte est une sorte de tradition. Anna a des problèmes pour passer la douane. Ils refusent de la laisser passer alors qu'elle a pourtant un passeport biométrique neuf contrairement à moi qui a un vieux passeport de 2003 tout pourri. La douane lui prend son passeport sans aucune explication et l'envoie refaire la queue de l'autre côté de la salle pour le récupérer. Elle m'apprendra qu'ils ont rien fait de spécial sauf à croire que son passeport était faux. 
   Pendant ce temps, je récupère le sac. Une fois pris (toujours en étant seul), un homme travaillant à l'aéroport (avec costume) m’accoste pour me demander si je souhaite un taxi. Je répond oui mais que j'attends ma copine. Il me dis qu'elle est aux toilettes (1er mensonge). J'attends toujours. Une fois Anna revenue, on suit l'homme qui au lieu de nous emmener à la sortie principale, nous emmène dans le bureau du tourisme où un autre homme attend. Cet homme commence à nous sortir des classeurs avec des sorties alors que l'on arrête pas de lui dire que l'on veut juste un taxi pour aller à notre hôtel et que l'on a déjà notre planning de fait, mais il veut rien entendre (et se permet même de critiquer l'emploi du temps que l'on avait préparé). Au bout de 5 minutes, il laisse tomber (parce qu'Anna commence à s'énerver) et demande au 1er homme de nous emmener vers un taxi (qui attend à une autre sortie que la principale). 
  Méfiant, je demande le prix. 400 LE. Ok, on nous prend vraiment pour des cons. On refuse, le 1er homme panique et téléphone à son boss (celui du bureau de tourisme) et donne le téléphone à Anna. Après refus sur refus, le dernier mot du boss est 160 LE. On refuse toujours. Là, Anna a droit à des insultes disant que l'on est des escrocs, etc... alors que c'est eux les escrocs. 

   Première remarque : Ne jamais faire confiance à un Égyptien
   On quitte ces voyous et on se dirige vers la sortie principale en longeant l'extérieur du bâtiment. On finira par trouver un taxi (un jeune) qui accepte pour 100 LE (c'est déjà beaucoup par rapport au prix normal). Notez que l'on a demandé avant à d'autres taxis qui on refusé et que celui à 100LE n'était pas très chaud pour bouger son cul.  C'est un autre taxi-man (vers les 50 ans) qui lui a dit d'accepter.

   Deuxième remarque : S'ils sont trop fainéants pour travailler (à un prix supérieur à la normale), pas étonnant que leur pays soit pauvre.

    Premier contact avec la conduite à l’Égyptienne, c'est sport. C'est dans une voiture style "tuning de pauvre" (c'est la mode de 90% des voitures de ce pays) que nous roulons. Adieu code de la route, ici c'est chacun pour sa peau. Ça double partout et n'importe comment. Nous avons de la chance, notre jeune taxi-man conduit prudemment. On comprend aussi une chose. Les taxi-man ne connaissent pas leur ville. Ils sont obligés de demander aux passants (ou par téléphone) le chemin. Pourtant notre hôtel est facile à trouver car près des pyramides et sur l'axe principal allant de la gare de Giza au plateau de Gizeh. 
   Arrivés à l'hôtel, le Taxi-man demande un bisou à Anna. Tiens c'est nouveau. Souhaitant en finir avec cette nuit pourrie, Anna lui fait la bise et on rentre à l'hôtel.

   
Rien à redire sur l'hôtel, le Grand Pyramids Hôtel (61$ la chambre double avec salle de bain) est très bien, ainsi que son personnel très professionnel. C'est l'heure pour nous de dormir. 

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