Situé à 13 kilomètres de Saqqarah, c'est rapide de s'y rendre depuis Saqqarah (route de campagne). Nous allons donc à la pyramide rouge, troisième plus haute pyramide du pays après celle de Khéops et Khéphren mais la deuxième par sa base (après Khéops). En arrivant sur place, on voit un bus (de 40 places) d'Allemands retraités. On ne sera pas seuls comme à Saqqarah même si le groupe ne dépasse pas les six personnes. Cela reste peu pour ce site vraiment beau.
Pyramide rouge prise au Panasonic TZ7 |
C'est le moment pour nous de pénétrer dans notre première pyramide (30 LE). Anna commence déjà à avoir du mal à monter jusqu'à l'entrée (vive le surpoids ^^). En entrant, les choses se compliquent, il y a une longue descente assez raide et étroite. Je vous conseille de descendre et monter ce couloir en ayant toujours le postérieur vers l'intérieur de la pyramide. C'est la méthode la plus rapide et la moins fatigante pour les cuisses.
On arrive dans une salle rectangulaire. Un petit passage permet d'entrer dans une autre salle où un escalier permet d'atteindre une troisième salle avec une voûte en encorbellement (comme dans celle de Khéops). Si l'intérieur de la pyramide n'est pas extraordinaire, la chaleur et le manque d'oxygène donne une certaine ambiance. A noter que les photos sont interdites.
Le plus dur physiquement reste à faire. La remontée demande un minimum d’effort. Anna l'apprendra a ses dépends. Partant en tête, je ne remarque pas qu'elle en bave beaucoup. Au point qu'une retraité un peu enrobée derrière elle lui demandera si ça va (peur que Anna fasse un malaise), et une autre personne lui dira à la sortie qu'elle manque de sport. Trop drôle sachant qu'Anna n'a même pas trente ans.
Après dix minutes de pause le temps qu'elle reprenne son souffle, on descend et on fait le tour de la pyramide rouge pour apercevoir la pyramide rhomboïdale située à moins de trois kilomètres de là mais interdite à la visite. Juste le temps de prendre une photo avant qu'un soldat nous demande de retourner vers le parking (pour notre sécurité).
On rentre au Caire après. Durant le trajet, Taxi-man s'arrête devant une fabrique de tapis pour faire pipi durant dix minuites en nous disant que l'on peut aller faire un tour dans l'usine. Ben voyons, comme si on n'arrivait pas déjà lu la combine sur le net qui consiste à s'arrêter devant un marchant de tapis pour nous vendre de la marchandise au prix fort et ainsi avoir une commission après. Nous, les tapis, cela ne nous intéresse pas, on ne quitte donc pas le taxi malgré la demande d'un employé de la fabrique.
Arrivée à l'hôtel à 17h, Taxi-man nous demande une rallonge car soit-disant nous avons dépassé le temps (alors que nous avions réservé le taxi pour la journée entière). Nous refusons et sortons sous les insultes. 200 LE pour 6h de travail et 80 km c'est correct. Il n'a pas a essayé de gratter encore surtout après que le prix soit conclu.
Après une journée de super paysage mais aussi de contacts avec les locaux plus que négatifs, c'est l'heure de prendre notre premier repas en Égypte. Manque de bol, notre quartier étant un peu excentré du centre ville, il n'offre pas beaucoup de restaurants. C'est honteux mais on va au McDonald qui deviendra notre restaurant officiel durant les jours au Caire (je sais, c'est pathétique). Surprise, pour moins cher qu'en France, la portion de frites est énorme ainsi que la boisson (1L). Les lieux sont propres et le personnel bilingue.
C'est avec un gout amer et une envie de repartir en France (ou au Japon) que se finit notre première journée de visite dans ce pays.
Mon avis :
Dahshur est un super site. A faire absolument. En plus c'est presque gratuit (30 LE). Vous aurez la pyramide rien que pour vous au lieu d'un semi-désert. Et même pas de "mouche à merde" pour vous vendre des breloques. Même si les photos sont interdites, il y a rien qui risque d'être détruit par un flash et le garde à l'entrée semble n'en avoir rien à foutre. Si nous, nous n'avons pas pris de photo, cela ne semble pas vraiment poser de problème officieusement.
Photo du couloir pris par Mr Eric Masson en 2008 (son site ici) |
Le plus dur physiquement reste à faire. La remontée demande un minimum d’effort. Anna l'apprendra a ses dépends. Partant en tête, je ne remarque pas qu'elle en bave beaucoup. Au point qu'une retraité un peu enrobée derrière elle lui demandera si ça va (peur que Anna fasse un malaise), et une autre personne lui dira à la sortie qu'elle manque de sport. Trop drôle sachant qu'Anna n'a même pas trente ans.
Après dix minutes de pause le temps qu'elle reprenne son souffle, on descend et on fait le tour de la pyramide rouge pour apercevoir la pyramide rhomboïdale située à moins de trois kilomètres de là mais interdite à la visite. Juste le temps de prendre une photo avant qu'un soldat nous demande de retourner vers le parking (pour notre sécurité).
Pyramide Rhomboïdale (prise avec un 136mm FF) |
Arrivée à l'hôtel à 17h, Taxi-man nous demande une rallonge car soit-disant nous avons dépassé le temps (alors que nous avions réservé le taxi pour la journée entière). Nous refusons et sortons sous les insultes. 200 LE pour 6h de travail et 80 km c'est correct. Il n'a pas a essayé de gratter encore surtout après que le prix soit conclu.
Après une journée de super paysage mais aussi de contacts avec les locaux plus que négatifs, c'est l'heure de prendre notre premier repas en Égypte. Manque de bol, notre quartier étant un peu excentré du centre ville, il n'offre pas beaucoup de restaurants. C'est honteux mais on va au McDonald qui deviendra notre restaurant officiel durant les jours au Caire (je sais, c'est pathétique). Surprise, pour moins cher qu'en France, la portion de frites est énorme ainsi que la boisson (1L). Les lieux sont propres et le personnel bilingue.
C'est avec un gout amer et une envie de repartir en France (ou au Japon) que se finit notre première journée de visite dans ce pays.
Mon avis :
Dahshur est un super site. A faire absolument. En plus c'est presque gratuit (30 LE). Vous aurez la pyramide rien que pour vous au lieu d'un semi-désert. Et même pas de "mouche à merde" pour vous vendre des breloques. Même si les photos sont interdites, il y a rien qui risque d'être détruit par un flash et le garde à l'entrée semble n'en avoir rien à foutre. Si nous, nous n'avons pas pris de photo, cela ne semble pas vraiment poser de problème officieusement.
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