Grasse matinée aujourd'hui, je me lève à 8h en ayant très bien dormi. Par la fenêtre, je vois qu'il pleut beaucoup et ça, c'est pas cool. Déjà que je ne sais pas trop quoi faire, maintenant j'ai la balade à errer sans but qui est supprimée. Je vais sur le net pour voir si je ne trouve pas encore des choses à faire.
Dōgo Onsen (道後温泉)
Sûrement l'attraction la plus connue de la ville. Ce onsen a plus de 1 000 ans et a quatre étages (niveaux) avec chacun un prix différent. A ce que j'ai compris, la famille royale vient de temps en temps ici. Le niveau 1 (au rez-de-chaussée) est le moins cher à 410 yen. Il permet d'avoir accès au bain "Kami no Yu" On peut y rester 60 min mais dans la pratique, je n'ai vu personne vérifier si les personnes restaient plus. Le niveau 2 (840 yen) permet en plus du bain du niveau 1 d'avoir accès à une salle de détente avec yukata, thé et gâteaux apéritif. Autant dire que ce n'est pas super intéressant. A partir du niveau 3, on peut avoir accès à un autre bain "Tama no Yu".
Niveau 1, le "Kami no Yu". (photo de Robert Gilhooly) |
10h. Perso, je me suis contenté du niveau 1. En rentrant dans ce niveau, il y a une grande salle avec des tatami, des casiers sur les murs, quelques fauteuils électriques de massage et de quoi faire les "finitions" d'une douche (miroir, sèche cheveux, etc...). Une fois nu, on peut passer à la salle avec le bain. Le bain est petit et semble assez vieux. Une statue trône au niveau de la source (le gros personnage qui apporte fortune si on lui caresse le ventre). Comme tout les onsen, il y a les robinets pour se laver le long des murs. Ici, point de produit hygiénique, il faut emmener les siens. Par contre, les seaux pour se rincer sont en bois ainsi que les tabourets (ça fait très authentique, j'adore). J'ai noté que l'encrage des robinets n'est pas terrible. Pour un onsen ayant une grande popularité, c'est décevant. Les robinets ont besoin de réparation.
Sur les quatre onsen que j'ai fais, je pense que c'est celui où j'ai pris le moins de plaisir. Je pense que c'est en grande partie à cause du manque de lumière naturelle et de la faible taille de la pièce du bain. En plus, les gens étaient muets, il n'y avait pas d’ambiance, c'était mort. Rien à voir avec le premier à Tokushima avec son atmosphère familiale qui reste mon préféré sur tous mes voyages.
11h. Je quitte le onsen pour aller du côté de l'arrêt d'Okaido. Il y a deux rues commerçantes couvertes. C'est top ici. Il y a plein de restaurants et de boutiques en tous genres. Pour une personne accro au shopping, il y a de quoi s'occuper quatre heures. Étant pas fan de cette activité, je suis resté jusqu'à 13h puis j'ai posé mes fesses dans un petit restaurant à sushis d'une rue d'adjacente. Rien à voir avec les sushis mangés dans la chaine low cost durant le
pèlerinage. Ici, je retrouve le bon goût qu'ils devraient toujours avoir.
Photo du site Nippon Craft.com |
13h30. Je n'ai plus rien à faire et mon bus de nuit n'arrive qu'à 22h (l'arrêt est juste devant l'arrêt Okaido). Il fait froid (je fume de la bouche), il pleut et là j’attends contre le mur d'une banque que l'heure passe. L'après-midi est longue, très longue. Je veux rentrer chez moi. Vers 19h, un Canadien passe devant moi avec une Japonaise. Plus tard, ils repassent et s'arrêtent pour me demander si je fais le pèlerinage en voyant mon sac et mon chapeau (le Canadien parle le français). Je leur explique que pour moi c'est fini, etc... Il me dit que lui aussi a déjà tenté deux fois de le faire mais que vu sa rapidité, il n'a jamais fait plus de 200km en deux semaines. C'est d'ailleurs comme ça qu'il a rencontré son amie japonaise (pas sa petite amie, hein) lors du premier essai. Là, c'est la fin de son deuxième essai et il en a profité pour rendre visite à son amie qui habite Matsuyama. Il m'offre un sachet de chocolat canadien et me quitte.
22h. Je suis dans le bus au chaud. J'ai la chance de n'avoir personne à côté (le bus n'est qu'à deux tiers plein) pour "m'allonger" étant donné qu'il y a énormément de place pour les jambes (en tout cas pour une personne d'un mètre soixante quinze). J’essaie de dormir le maximum de temps pour que le voyage passe plus vite mais vu que le chauffeur fait une pause toutes les deux heures, je suis réveillé plusieurs fois.
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